A ceux qui nous ont précédés

Publié le par José Roux

          Non, je ne les connais pas tous, j'en ai rencontré quelques-uns seulement...

         Je veux citer, bien sûr, tous ces joueurs de cabrette, ces "cabretaïres" reconnus ou inconnus, qui ont tout simplement permis que nous devenions ce que nous sommes actuellement dans le monde de la cabrette,  selon les possibilités de chacun qu'il soit professionnel ou amateur (quelle importance?)

          Nous qui sommes "médiatisés" ou qui faisons tout pour l'être, imbus - parfois- de notre "savoir" en la matière, que serions-nous si les anciens n'avaient su sauvegarder nos mélodies, les écrire, laisser des enregistrements sur lesquels nous avons pu conserver "l'esprit" de leur jeu?

Pourtant, on les oublie souvent ces pionniers de la fin du 19ème et, surtout ,du début du 20ème siècle!
Ils étaient, pour la plupart Auvergnats... 

          Et, parmi eux, un de ces hommes, incontournable, qui a permis le maintien et la diffusion de notre tradition: Martin Cayla.
         Martin Cayla
, a réussi, en partant de rien, à crééer sa maison de disques et d'éditions, et, surtout, à fédérer les musiciens de la colonie auvergnate parisienne. Homme généreux, il a ouvert, sa boutique du 33 faubourg Saint-Martin à tous, leur favorisant des enregistrements qui ont ainsi permis de conserver des talents comme Bouscatel, Allard et tellement d'autres...qui seraient certainement tombés dans l'oubli!
          J'ai eu la chance de connaître, hélas trop peu de temps, Martin Cayla que je considère comme mon maître spirituel: je l'ai connu longtemps par correspondance, puis suis "monté" à Paris où j'étais invité une semaine chez lui...Il est décédé quinze jours après, mais il avait transmis au gamin que j'étais sa passion de la cabrette et son charisme.
 
          Je vous proposerai, dans un prochain article, quelques lignes dédiées à cet homme qui a fortement motivé mon amour pour notre cabrette et acentué mon intérêt pour la musique en général: ce sera une biographie dans ses grandes lignes, car il existe deux ouvrages fort intéressants et bien documentés sur la vie de Martin Cayla: "Les mémoires de Martin Cayla "par Roland Manoury et "Rue du faubourg sans Martin" par Pierre-Jean Thomas.

Publié dans Rencontres

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