Les mainteneurs, authentiques et humbles...

Publié le par José Roux

     Ah! non! Ils n'étaient pas connus en dehors de leur village, de leur canton, parfois de leur région...

Et, pourtant, ce sont eux qui ont permis, chacun dans sa petite zone d'influence, de promouvoir notre chère cabrette, de contribuer à ce que leurs contemporains ne l'oublient pas...
Ce sont eux qui nous permettent aujourd'hui de retrouver nos racines!

Parmi tant d'autres mainteneurs, méconnus ou inconnus, un ami, fidèle aux rassemblements des concours du 14 juillet, place du Buis à Aurillac: Jacques SALAT.

Jacques SALAT
est né un vingt-trois octobre, en 1903, à Albignhac, commune de Brommat (aveyron). Il y avait deux enfants, et, très tôt, dès l'âge de sept ans, Jacques était loué dans les fermes des alentours pour garder les troupeaux.
Il allait à l'école les mois d'hiver...
Il a aussi participé durant quelques années à la construction du barrage de  Sarrans, mais l'essentiel de son métier est resté, jusqu'à l'âge de la retraite, celui de vacher et "buronnier" (les burons sont de minuscules fermettes, à flanc de montagne, où se prépare le fameux fromage de Cantal).

Jacques Salat s'est marié en 1926; hélas, son épouse est décédée ainsi que l'enfant qu'elle portait, en 1927.

Jacques Salat ne s'est pas remarié; après une vie de labeur il s'est retiré dans sa maisonnette du village de Jongues près de Brommat...

Il est décédé Le 17 décembre 1979.

Très jeune, Jacques SALAT (appelé encore Victor, paraît-il) jouait de l'harmonica: je n'ai jamais su comment il était passé de l'harmonica à la cabrette, ni qui lui a appris les subtilités de notre instrument. il avait dû glaner les conseils un peu partout autour de lui, car c'était un brave homme, de service, et aimé de ceux qui le fréquentaient.

Publié dans Rencontres

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article